C’est la fin d’Habitations MicroÉvolution (ou presque)
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Fin des activités

J’aimerais débuter en mentionnant que cet article est très difficile pour moi à écrire. Cela fait déjà plusieurs fois que j’essaie de le rédiger depuis 2018 et je n’arrive jamais à trouver les mots justes… Mais cette fois-ci, c’est la bonne :

 

J’ai le regret de vous informer que la compagnie Habitations MicroÉvolution ferme ses portes.

 

Les démarches sont enclenchées pour fermer officiellement la compagnie et j’ai récemment vendu la micromaison sur roues que j’ai construite – j’allais marquer ma micromaison sur roues, dur de s’habituer!

 

Si vous suivez ce site web, mes réseaux sociaux ou mon infolettre, vous savez qu’Habitations MicroÉvolution n’a pas été très actif depuis 2018. J’ai donné quelques formations et conférences, mais graduellement, il y a eu de moins en moins de développement, jusqu’à un silence radio de ma part en 2020.

 

Qu’est-ce qui s’est passé?

 

Je suis persuadé que la majorité d’entre vous seront étonnés par cette annonce. Ce qui est particulier en cette époque dominée par les réseaux sociaux, c’est qu’on est connecté avec plus de gens que jamais auparavant, mais pas vraiment au final. On ne partage que nos bons coups, nos grandes annonces ou des images sarcastiques (« memes ») pour rire, mais les interactions s’arrêtent là, à la surface. Après tout, personne n’est intéressé à voir l’envers de la médaille et les aspects plus négatifs du quotidien, tels que la montagne de travail qu’il y a derrière chaque projet et / ou la souffrance d’un entrepreneur travaillant sans relâche sans obtenir de succès ou de validation.

 

Être à la tête d’Habitations MicroÉvolution m’a fait vivre une panoplie d’expériences merveilleuses, j’ai rencontré beaucoup de personnes incroyables et je serai toujours reconnaissant du chemin parcouru. Mais la triste réalité est que, pour une grande partie des quatre années passées à temps plus que plein sur le projet (2014-2018), j’étais tout simplement misérable. Il faut dire qu’en y repensant, je me suis donné tout un défi : populariser, établir et ancrer un nouveau concept d’habitation au Québec… Rien que ça! J’imagine qu’être un pionnier dans n’importe quel domaine doit apporter son lot de turbulences…

 

Afin de mieux vous expliquer ma réalité, j’ai pensé exposer l’envers du rideau, à savoir la manière dont je vivais réellement mon quotidien à l’époque du démarrage et de l’existence de l’entreprise. Attention, le but ici n’est pas de faire pitié ni de m’apitoyer sur mon sort, je désire simplement démontrer que derrière chaque vision idyllique de soi que l’on expose au public, il peut aussi y en avoir une qui souffre énormément :

  • J’ai passé les 3 premières années d’existence d’Habitations MicroÉvolution à travailler comme un fou dans l’espoir de faire décoller le projet, sans retirer aucun revenu. Aucun, pas un sous, nada. Pire encore, j’ai investi la majeure partie de mes économies pour démarrer l’entreprise… J’ai survécu monétairement grâce au soutien de ma famille (gratitude infinie d’avoir un filet social) et en vendant des items de collection sur Ebay (ce n’est pas une blague);
  • J’ai enfin pu me donner un revenu pendant 2 ans grâce aux revenus des formations que je donnais (merci à tous les participants, sans votre soutien, je ne sais pas ce que j’aurais fait). Cependant, sans vouloir vous donner trop de détails, mon revenu était presque 3 fois inférieur à ce qui est considéré comme « le seuil de faible revenu » au Québec! Disons simplement que j’ai eu des années de vache maigre, solide. Personne ne devrait travailler autant et récolter aussi peu…
  • Après avoir construit la micromaison sur roues modèle en 2014, j’ai consacré la majorité de mon temps à aider les gens dans leur projet de mini-maison. Je conseillais tout le monde, que ce soit par courriel, par téléphone ou en personne. En y repensant, le temps que j’ai passé à répondre à tout le monde est absolument gigantesque… Parce que j’étais curieux, je viens de rechercher combien de courriels j’ai envoyé à partir de mon adresse info@habitationsmicro.com depuis 2014… Ça donne 3 458 courriels! Et il n’était pas rare que je passe de 30 minutes à une heure par courriel pour bien répondre à toutes les questions des gens qui m’écrivaient. S’ajoute à cela les centaines (milliers?) de téléphones et les centaines de personnes que j’accueillais chez moi, dans ma micromaison, pour une visite où je passais en moyenne 1 heure à tout leur expliquer comment construire leur propre micromaison.
  • Si tous ces efforts avaient payés (pas que dans le sens monétaire, mais en général), cela aurait été génial! Je voulais réellement aider toutes ces personnes à réaliser leur rêve, qu’elles aient accès à une habitation abordable, saine et écologique. J’y croyais tellement que je donnais gratuitement en me disant que cela finirait bien par donner quelque chose. Mais pratiquement personne ne revenait me voir, personne ne m’achetait quoi que ce soit. Tous les projets tombaient à l’eau et je continuais à persévérer en me disant que quelques projets finiraient bien par aboutir. Mais les semaines avançaient, puis les mois et les années… Rien ne changeait, presque personne ne semblait aller de l’avant avec leur projet. Il faut dire que c’est un peu normal, il y a tellement d’embûches – monétaire, emplacement, etc. – quand on veut devenir propriétaire d’une mini-maison sur roues que la très grande majorité des gens abandonnent le projet.
  • À force de travailler aussi fort, sans résultat concluant, j’ai fini par développer des problèmes de santé. En 2016, j’étais victime d’épuisement professionnel, mais je continuais parce que je croyais toujours à la mission du projet. En regardant cela aujourd’hui, avec le recul, je réalise que j’aurais dû arrêter et me soigner, mais j’ai continué, complètement brûlé… Pendant 2 ans… Au bout de ces deux années où j’étais complètement détruit, mon corps n’en pouvait plus et j’ai dû arrêter de force.
  • Un petit conseil si jamais vous lisez ceci et que vous souffrez d’épuisement professionnel : arrêtez tout de suite et prenez soin de vous. Admettre que vous avez besoin d’aide et de repos n’est pas un acte lâche, c’est au contraire l’acte le plus courageux que vous puissiez commettre. De mon côté, j’ai très durement payé pour ces deux années à taxer mon corps et mon esprit. J’ai effectivement passé presque 3 ans à essayer de me réparer et après d’innombrables problèmes de santé et de soins, je peux enfin dire que j’ai réussi à passer au travers. Vous serez heureux d’apprendre que je vais maintenant mieux, mais la fermeture de la compagnie et la vente de la micromaison étaient nécessaire pour ma santé mentale.

 

Moi en 2017 et dernièrement, en 2020. Hormis la perte de poids, remarquez-vous d’autres différences?

 

Ouf, ce fut vraiment dur pour moi d’écrire tout ceci et surtout de le mettre au grand jour! Longtemps, j’ai repoussé ce moment par crainte du jugement ou de l’incompréhension, mais je suis désormais prêt à tourner la page et à faire la paix avec ce cheminement. J’imagine que ce sera un peu pénible à lire pour vous également, alors j’en suis désolé… Je pense cependant que de livrer cette version à nue est un magnifique exercice de sensibilisation face aux problèmes de santé mentale et à quel point des gens que l’on pense heureux ne le sont pas en réalité. Il est temps d’être plus honnêtes et vrais les uns envers les autres, maintenant plus jamais, en cette ère étrange.

 

Un constat d’échec pour le mouvement des mini-maisons

 

Plus de 6 ans après avoir participé activement à l’essor du mouvement des micromaisons, je me dois d’admettre une réalité que vous n’aimerez probablement pas entendre, surtout si vous êtes également dans le domaine :

Au final, les choses n’ont pas beaucoup évolué au Québec.

Il y a eu beaucoup de chemin parcouru, certes, mais les problématiques de bases demeurent. Je suis abonné à plusieurs groupes de partage en lien avec les mini-maisons sur Facebook et pratiquement toutes les semaines, je vois les mêmes questions et les mêmes expériences passer :

  • Salut la gang! Les mini-maisons, ça m’intéresse vraiment beaucoup, je suis motivé, où puis-je m’installer? Quelles sont mes options pour la payer?
    • La personne se renseigne et fais des demandes à plusieurs municipalités. Elle se rend compte qu’elle ne peux s’installer nulle part… Si c’est pour une mini-maison sur roues, la ville lui dit tout simplement non. Si c’est pour une mini-maisons sur fondation, la ville lui dicte ses restrictions en termes de superficie minimale à respecter et le projet tombe à l’eau.

 

Dans le cas spécifique des mini-maisons sur roues, les courageux qui se lancent tout de même dans l’aventure doivent le faire en catimini et s’installer ni vu ni connu dans des zones où ils n’ont pas le droit d’y être. Bien que ça soit une belle forme de désobéissance civile (que j’ai moi-même vécue pendant 6 ans), c’est stressant à la longue de ne pas être chez soi et de pouvoir se faire évincer si la municipalité où vous vous trouvez se rends compte que vous y êtes ou si les voisins portent plainte contre vous.

 

Une mini-maison sur roues installée au Complexe de l'Érablière
Une mini-maison sur roues installée au Complexe de l’Érablière (crédit photo : Complexe de l’Érablière)

 

À ma connaissance, il n’y a qu’un seul endroit où c’est complètement légal d’installer une mini-maison sur roues : le Complexe de l’Érablière à St-Nazaire, au Saguenay.  Comble de l’ironie, ce projet n’a pas du tout récolté le succès prévu :

« En lançant, à l’automne 2017 à Saint-Nazaire, le premier écoquartier de mini-maisons sur fondation, sur roues et de maisons conventionnelles au Québec, le promoteur du projet Bruno Boily s’attendait à un plus gros engouement.

Près de deux ans après le début du projet, seulement douze terrains ont trouvé preneurs, alors qu’il en reste encore un peu plus d’une quarantaine à vendre.

Depuis, la compagnie Vivre en mini a délaissé le projet, faute d’acheteurs et de clients sérieux. L’entreprise, qui était partenaire dans le développement de ce quartier, a d’ailleurs déclaré faillite.

« Il y a eu beaucoup de monde au début qui s’est montré intéressé, mais il n’y a jamais eu énormément de personnes sérieuses. Encore aujourd’hui, je me demande ce que ça prendrait pour attirer des gens, j’aimerais avoir les réponses et savoir pourquoi ça n’a pas levé », commente Bruno Boily » (Émond, 2019)

 

Partout ailleurs, la seule solution est de s’installer dans une cour à l’abri de la vue et de se faire considérer comme étant une roulotte, une zone grise que les municipalités devront tôt ou tard gérer. Et c’est bien malheureux parce que les gens qui se construisent une mini-maison sur roues veulent juste un petit chez-soi abordable, où vivre simplement et paisiblement… Mais les villes ne veulent rien savoir de ce concept. À priori, je pense que le fait que ces habitations soient sur roues les insécurise (vont-ils toujours être là et payer leurs taxes demain?). De même, elles considèrent que les revenus potentiels que ces petites habitations rapporteraient en taxes seraient trop basses pour que ça vaille la peine. Car il ne faut pas se leurrer, la non-réception du message par les villes est d’abord et avant tout une question d’argent…

 

Enfin, je me dis que si les municipalités avaient le moindre intérêt envers les mini-maisons sur roues, on aurait vu en 6 ans (2014-2020) au moins quelques autorisations, annonces ou ouvertures… Mais le message semble assez clair, elles n’en veulent pas. Et plutôt que de réglementer pour les accepter, elles risquent plutôt d’agir dans le sens contraire en les interdisant. La direction que cela prends est vraiment décevante et triste, j’ai déjà eu vent de quelques cas où les villes demandent à des propriétaires de mini-maisons sur roues de quitter les lieux. Et j’ai bien peur que cela ne soit que le début…

 

Les mini-maisons sur fondation, quant à elles, sont plus accessibles et plus facilement acceptées par les municipalités. Effectivement, depuis quelques années, le nombre de projets de mini-maisons à travers le Québec augmente tranquillement, mais sûrement. Le problème, c’est que la grande majorité de ces projets sont des développements immobiliers de promoteurs cossus ou des géants de l’industrie qui ont totalement récupéré le concept populaire des mini-maisons, mais sans le comprendre. On se retrouve avec des projets de mini-maisons collées les unes sur les autres, construites avec des matériaux polluants et de basse qualité, entourées de gazon vert fluo, sans arbres ni nature et qui coûtent presque le même prix qu’une habitation conventionnelle.

 

Développement immobilier
Quand j’invoque le mot « mini-maison », est-ce que c’est ce genre de quartier qui vous vient en tête? Ça me dégoûte profondément de voir cette appropriation du mouvement par les gros de l’industrie!

 

Il faut dire que pour ces promoteurs, c’est une affaire d’or! Ils n’ont qu’à inclure le terme « mini-maison » dans leurs brochures, tout en gardant tous les éléments toxiques des développements immobiliers classiques et le tour est joué! Je ne vais pas nommer de promoteur ni de projet, car je n’ai pas le goût d’avoir une poursuite sur le dos, mais en faisant une simple recherche sur le web, vous allez en trouver, 100 % assuré.

 

Qui plus est, presque tous ces développements se trouvent à être des quartiers. La ville accepte l’implantation de mini-maisons, mais seulement dans un développement bien précis, pas partout sur son territoire. Il ne faudrait pas dévaluer les maisons déjà construites sur leur territoire, n’est-ce pas?

 

Et je ne vais même pas me pencher sur le dossier des unités d’habitations accessoires, là où le Québec est en retard de façon assez spectaculaire en comparaison aux États-Unis et en Ontario. Lueur d’espoir à l’horizon cependant, car la ville de Québec vient d’annoncer un plan en ce sens (Martin, 2020). Si vous désirez en apprendre plus sur le sujet, je vous conseille la lecture de l’excellent guide de l’Arpent : https://www.larpent.ca/projets/guide-uha/

 

Je pense qu’il est temps pour toutes les parties prenantes, que ce soit les constructeurs, les acheteurs, les rêveurs, les auto-constructeurs, les villes, le gouvernement, etc. de se regarder dans le miroir et de se demander :

Est-ce bien cela que j’entrevoie pour le mouvement des mini-maisons?

Cette question est purement subjective, alors vous pourriez avoir une vision totalement différente de la mienne et c’est tout à fait acceptable, mais j’envisageais tellement plus pour ce mouvement… Je voyais des communautés de beaux êtres humains vivre en harmonie entre eux et la nature qui les entoure… Je voyais des projets d’auto-suffisance, tant au niveau de l’alimentation que de l’énergie… Je voyais des hommes et des femmes libres d’un système oligarchique complètement déshumanisé. Enfin bref, peut-être suis-je trop idéaliste aussi?

 

Que désirez-vous voir dans le mouvement des mini-maisons? Est-ce trop demandé de vouloir des petites habitations peu onéreuses, respectant les humains et la nature? (crédit image : Jtmorgan, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons)

 

À noter que je n’ai pas les réponses ni de plan pour faire évoluer les choses positivement. Après m’être donné corps et âme pour le mouvement pendant plus de 4 ans, il est temps pour moi de passer le flambeau à d’autres. Et je suis très heureux de constater qu’il y a une multitude de personnes qualifiées et enthousiastes dans le milieu pour la suite des choses. Je suis persuadé que vous réussirez là où j’ai abandonné!

 

Pour finir cette portion, j’aimerais offrir une mention spéciale à tous ceux qu’on peut qualifier de « wéreux » et de « chialeux ». Je n’ai aucune idée pourquoi il y en a tant dans ce domaine, mais la quantité de commentaires insignifiants qu’on peut voir dans les groupes de discussion en ligne est assez hallucinant (et je peux vous certifier que ce type de personnes ont la même attitude dans la vraie vie malheureusement). Je ne sais pas d’où proviennent ces personages ni pourquoi ils sont ainsi, mais ils ont tous un point commun : ils s’attendent à payer environ 10 000 $ pour une mini-maison clé en main dans le bois, sans voisin. Tout ce qu’ils ont à dire dans les discussions, c’est que c’est « trop cher », que « c’est laid » ou bien pire encore. Si c’est votre cas et que vous lisez ceci, épargnez-moi votre venin et agissez plutôt que de chialer! Vous n’aidez personne avec vos commentaires et votre énergie serait mieux dépensée à essayer de créer votre projet de rêve. Je prends la peine de le mentionner, parce que ces gens toxiques font partie intégrale de mon retrait et je sais que je ne suis pas le seul dans ce bateau.

 

Quelle est la suite pour moi?

 

Tout d’abord, j’aimerais mentionner que ce site web (https://www.habitationsmicro.com) reste ouvert et fonctionnel. Toutes les ressources et services que vous y retrouvez demeurent disponibles, car elles ont encore une utilité pour les enthousiastes de mini-maison. Si cela vous intéresse, voici une sélection de ce qui est encore disponible :

Livre « La grande révolution de la micromaison »

Formation en ligne

Formation en ligne « Votre tiny house : de la planification à la construction »

Plans mini-maison

Plans de construction de mini-maison

Consultation mini-maison

Consultation pour votre projet de mini-maison

Tous les achats réalisés sur ce site web sont désormais encaissés par moi personnellement, à titre de travailleur autonome. Vous n’avez pas à vous en faire si vous achetez quelque chose sur la boutique, je suis toujours joignable au info@habitationsmicro.com, vous n’avez qu’à m’écrire s’il y a quoi que ce soit.

 

Pour le reste, de ce que je vais maintenant faire… Pour être honnête, je ne sais pas trop! Après tout ce temps consacré au mouvement des mini-maisons, je suis un peu confus dans mes perspectives de carrière, mais je suis sûr que je vais trouver un projet emballant où je pourrai œuvrer. Je ne ferme pas la porte non plus à travailler sur un projet relié aux mini-maisons dans le futur, mais ce ne sera pas à travers Habitations MicroÉvolution.

 

Si vous désirez être tenu au courant de mes projets et avoir de mes nouvelles, vous pouvez vous abonner à mon infolettre, ma page Facebook, ma page Instagram et ma chaîne YouTube.

 

En attendant, si vous avez projet, une entreprise ou un service dont vous aimeriez faire la promotion auprès de votre public cible, il est maintenant possible de m’engager comme consultant! Effectivement, avec les années passées à la tête d’Habitations MicroÉvolution, j’ai su développer une panoplie de compétences en ce sens, si bien que je peux vous offrir mon savoir-faire pour la rédaction d’articles, la création de vidéos ou de sites web. Pour tous les détails, rendez-vous sur ma page d’offre de service :

Rédaction d'articles

Rédaction d’articles

pour votre blogue, infolettre, revue, etc.
Production de vidéos

Production de vidéos

pour votre site web, votre chaîne YouTube, vos promotions, etc.
Création de site web

Création sites web

pour publiciser vos projets, obtenir des clients, avoir une présence en ligne, etc.

Les mots de la fin – remerciements

 

Pour finir, je sais que cet article est long et pas évident à lire de par son contenu sensible et un peu provocateur (je pense vraiment que le mouvement a besoin d’un reality check). J’ai voulu mettre ma réalité et ma vérité au grand jour afin de m’aider à lâcher prise et si vous êtes encore en train de me lire, je vous en remercie!

 

J’aimerais également remercier du fonds du cœur tout ceux et celles qui m’ont aidé à travers les années. Que ce soit directement en m’aidant à construire une micromaison sur roues, en participant à mes formations ou en soutenant ma campagne de socio-financement pour mon livre, j’ai eu beaucoup d’appuis d’êtres incroyables. Également, sans se connaître personnellement, j’ai également eu droit à un support indirect incroyable de tous ceux et celles qui ont acheté mon livre, tout autre produit ou qui m’ont écrit des beaux mots. Je me sens réellement choyé et chanceux d’avoir pu compter sur tant d’amour et de bonté à travers cette aventure.

 

Qu’est-ce que l’avenir me réserve maintenant…? Je suis excité devant les nouvelles possibilités devant moi et je vous invite à continuer de me suivre pour en apprendre plus! Au plaisir les amis,

 

Sources :

Émond, J. (2019). Quartier de mini-maisons à Saint-Nazaire : Le projet n’a pas eu l’effet escompté. Le Lac-St-Jean. [En ligne] https://lelacstjean.com/actualite/quartier-de-mini-maisons-a-saint-nazaire-le-projet-na-pas-eu-leffet-escompte/ (page consultée le 24 octobre 2020).

Martin, S. (2020). La Ville de Québec va autoriser les mini-maisons dès 2021. Le Journal de Québec. [En ligne] https://www.journaldequebec.com/2020/10/19/la-ville-de-quebec-va-autoriser-les-minimaisons-des-2021 (page consultée le 25 octobre 2020).

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Elisabeth Fiquet
Elisabeth Fiquet
3 années il y a

Bien triste de vous lire. Effectivement, nous avons abandonné notre projet à cause de la réglementation au Québec. Bon courage à vous. Prenez soin de vous.

Blake
Blake
3 années il y a

Désolé de vous lire, mais je comprends les défis sont trops nombreux et pénible. Merci pout votre vision et action pour ce movement. Quand à moi j’ai réussi à vivre mon rêve mini maison mais malheureusement mal construit et je l’ai abandonné au constructeur qui depuis un an fait rien pour réglé le problème malgré un contrat qui l’exige. C’a coûter chère pour les 5 mois que j’y habitait. Au fait j’essaye de n’y pas penser, tellement ça me fait de la peine. Cependant je comprend que c’est rien comparé à ce que vous avez vécu.

Linda DESMARAIS
Linda DESMARAIS
3 années il y a

Ouff, ça fait mal à lire, tellement ce que tu écris est véridique. Tu seras celui qui a ouvert les portes à cette possibilité et cette réalité de vivre et de construire des mini- maisons sur roues. Tu es et tu restes notre « Patriarche ». Tu as été et tu demeures mon inspirations. Tu nous a tant donné: temps, conseils, encouragements… Je suis désolée que tous tes efforts n’aient pas payés comme ils auraient dû en affectant aussi ta santé. Je dois malheureusement te donner raison sur tout. La majorité des municipalités ont peur de la pertes de taxes foncières à… Lire la suite »

Oshwald
Oshwald
3 années il y a

Je déteste l’idée générale limitative du Québec. Encore un moyen pour limiter les faits et gestes de ses citoyens. Les micros maisons ne peuvent tout simplement pas être installées au Québec et cela doit changer. Même ceux fabriquées à L’île d’Orléans ont de la difficulté à trouvées preneurs en sol québécois. Merci pour cet article si vrai.

Gérard Côté
Gérard Côté
3 années il y a

Bonjour Gabriel. Je te lève mon chapeau pour tout le travail et les réalisations que tu as accomplies depuis tes débuts et mes sincères félicitations pour avoir eu le courage d’exprimer tout ce que tu as vécu de difficile jusqu’à maintenant et ce que tu devras encore vivre durant les mois et années à venir, compte tenu de la situation economique actuelle et de l’état léthargique de notre population entière, sur le sujet des vraies actions à prendre dans bien des dossiers sociétaux, surtout ceux qui impliquent la relève et la place que l’on fera aux jeunes ainsi que le… Lire la suite »

Éric L'ESPERANCE
Éric L'ESPERANCE
3 années il y a

Bonjour Gabriel…. Sache que tu as été le premier à m’ouvrir les yeux avec ton Super site (qui est très complet) et tes blogs. Je pense que tu fera quelque chose de grand dans le futur parce que tu es une bonne personne …. c’est aussi vrai qu’il y a beaucoup de gens qui siphonnent beaucoup d’énergie sur ces sites de mini-maison et très peu sont sérieux. Donc l’argent est très rare si tu ne vends pas tes conseils…. et le temps est ce que l’on a de plus précieux et beaucoup sont des exploiteurs…. Je te souhaite un promp… Lire la suite »

Kathy
Kathy
3 années il y a

Gabriel, je suis navrée d’apprendre ce par quoi tu es passé. Je tiens sincèrement à te remercier pour l’immense pierre (roue? 😉 ) à l’édifice que tu as apporté, ne serait-ce que grâce à ton livre. Il n’y en a pas d’autres (à ma connaissance) qui fassent aussi bien état des municipalités plus « ouvertes » aux mini-maisons. Ton enthousiasme et la générosité avec laquelle tu as prodigué tes conseils ne t’ont hélas rien rapporté, mais ils t’honorent. Avec le temps et ton rétablissement, j’imagine que tu verras toutes les belles qualités et valeurs qui t’animent et qui te serviront dans tes… Lire la suite »

MARIE CLAUDE MALO
MARIE CLAUDE MALO
3 années il y a

Bonsoir Gabriel, Je suis heureuse de te lire, bien que le contenu de ton article m’attriste un peu. Un peu parce que bien souvent, c’est lorsqu’on lâche prise que le meilleur arrive, par une voie détournée.  » À regarder l’arbre de trop près, on ne voit plus l’immensité de la forêt. » Je vois dans tes yeux une nouvelle flamme, je sens ton sourire plus convaincu, il émane de toi une lumière, une certitude. Tu es foncièrement quelqu’un de bon et de bien. Les mots que tu choisi le prouvent à chaque phrase. Félicitations pour le courage, la force et la… Lire la suite »

Sarah Gauthier
Sarah Gauthier
3 années il y a

Merci pour votre générosité et votre transparence, ce message en est une preuve! Merci d’avoir porté ce rêve et de l’avoir propagé autour de vous. Je vous souhaite le meilleur pour la suite.

Josée Parent-Bellavance
Josée Parent-Bellavance
3 années il y a

Cher Gabriel, merci pour ton courage, ton honnêteté et ta transparence. Même si je partage tes divers points de vue, je demeure convaincue que le mouvement ne serait ce qu’il est sans ton apport des dernières années. Grand merci d’en avoir inspiré plus d’un. De mon côté, le projet évolue certes, mais je garde confiance au chemin…
Je demeure convaincue que nos chemins se recroiseront à nouveau! Continue à penser à toi et prend grand soin de toi en ces temps particuliers!

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[…] MicroÉvolution n’est malheureusement plus en activité (pour plus de détails, cliquez ici). Cependant, nous faisons désormais affaire avec un fabricant de remorques sur mesure pouvant […]

Reno de'laro
Reno de'laro
3 années il y a

Merci Gabriel d’être ! On voit la grande de l’humain que tu es, c’est dans l’adversité que l’on peut reconnaître les gens authentiques. Bonne suite dans tes projets … et au plaisir de collaborer ensemble !

Sandra
Sandra
3 années il y a

Tellement désolée de lire ceci! Peut-être ces quelques lignes vous ferons du bien. Vous avez fait partie de notre projet de construction de notre mini-maison sur roues que nous avons réalisé en 2018. Nous avions communiqué avec vous et acheté votre livre en ligne pour nous inspirer et nous aider dans le processus. Depuis septembre de cette même année nous y vivons nomadement avec nos 2 enfants. Nous confirmons un peu ce qui m’a remonté comme réflexion à la lecture de votre article : il faut vraiment être prêt à s’éloigner plus en région pour pouvoir le faire. Puisque pour… Lire la suite »

doussiere
doussiere
3 années il y a

La forme change mais l’œuvre que tu as mise au monde au Québec demeure et continue lentement son chemin, on en reparle dans 20 ans et là probablement on verra les fruits. Merci pour la mine d’infos que tu as laborieusement collectées et généreusement mis au service de ce rêve et de la communauté.

seb
seb
2 années il y a

Je viens tout juste d’apprendre par ma municipalité que je n’ai même pas le droit de stationner une roulotte sur mon terrain de campagne de 7.7 hectares… et que la superficie minimale requise pour un abris sommaire est 10 hectares… J’avais comme projet de me construire une minimaison… j’ai déjà même investi plusieurs milliers dans des composantes (frame, fenêtres, portes, etc.) Seulement pcq une roulotte ou une mini maison ne rapportent pas de taxes… Ils seraient bien mieux de taxer les roulottes et mini maison et les autoriser que les interdire Comme tu mentionnes, ceux qui le font tout de… Lire la suite »

Isabelle Jean
Isabelle Jean
1 année il y a

Monsieur Gabriel, j’ai lu votre histoire et cela m’a jetée à terre. Je suis dépassée de voir qu’un gars super intelligent comme vous avec une idée de génie de mini maison et que ça pas fonctionner, Au Japon cette idée ils l’ont depuis longtemps et ça fonctionne. Vous savez comme moi avec la crise du logement actuelle 2023 il ya énormément de monde (jeunes surtout) que je côtoie tous les jours qui ont pensé au mini maison pour ce faire un toit pas chère, et ce à cause du prix des loyers beacoup trop élevés et des maisons pas achetables.… Lire la suite »

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